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Le parc Meadoway: Réaliser le pouvoir du lien

novembre 18, 2021
Park People

Cette contribution de Shawn Micallef s’inscrit dans le cadre du projet « 10 ans ensemble dans les parcs urbains ». Cette série est réalisée avec le soutien de Dylan Reid et est illustrée grâce aux croquis de notre collègue Jake Tobin Garrett.

Ne manquez pas de suivre toutes les contributions publiées tout au long de l’année.

 


 

« Je pense que la partie que je préfère est le sentier Scarborough Centre Butterfly qui a été créé en premier », déclare Katie Turnbull, à propos du projet pilote qui a lancé la création du parc Meadoway à Toronto.

« Cette partie a été créée en 2013. Il y a des fleurs et des herbes sauvages, des jardins collectifs ainsi que des parterres d’arbustes, et les parties gazonnées sont toutes bien tondues. Pour moi, il s’agit d’un endroit où j’aime me promener avec ma famille et mes amis. Mais j’aime aussi leur faire découvrir les parties qui n’ont pas encore été restaurées et leur montrer la différence entre les pelouses bien tondues et ce que nous pourrions avoir à la place. »

En tant que cheffe de projet principale à l’Office de protection de la nature de la région de Toronto (TRCA)*, Katie Turnbull travaille sur le projet Meadoway* depuis sa création. D’un sentier pour les papillons, elle l’a vu se métamorphoser en un projet visant à transformer le corridor hydroélectrique de la Gatineau de 16 kilomètres en un parc linéaire constitué d’espaces verts et de prairies, ainsi que d’une piste pour la marche et le cyclisme. Ce parc traversera Scarborough, dans la banlieue Est de Toronto, et reliera le centre-ville de Toronto avec le parc urbain national de la Rouge, à l’extrémité Est de la ville.

 

 

Les corridors hydroélectriques sont omniprésents dans les villes. Le projet Meadoway permet de repenser leur utilisation en les transformant en lieux de loisirs et de connectivité, en habitats pour la faune et la migration des animaux, et en lieux uniques mêlant paysages dessinés par l’Homme et paysages naturels.

« Il s’agit d’un projet visant à se réapproprier un espace industriel », explique Corey Wells, également chef de projet principal au TRCA. « Nous avons totalement transformé cet endroit que la plupart des gens voyaient comme un lieu peu propice au vélo ou à la détente. » Corey Wells souligne qu’il existe plus de 500 kilomètres de corridors hydroélectriques à Toronto, et le projet de Scarborough peut servir de modèle pour créer de nouveaux parcs et de nouveaux espaces pour la faune.

 

La géographie

 

Le parc Meadoway dispose de grands panoramas. Certains points culminants offrent une vue panoramique dégagée du centre-ville, et ce, sur plusieurs kilomètres et sans aucun arbre ni immeuble. Toronto est connue pour ses ravins – véritables crevasses naturelles qui serpentent du point septentrional de la ville jusqu’au lac – qui sillonnent généralement le paysage du nord au sud, sans connexions latérales. À l’image de ces espaces verts, les corridors hydroélectriques traversant Toronto représentent des ravins façonnés par l’Homme, ainsi que des chemins de traverse reliant un système de ravins et à un autre sur les plateaux. Comme le dit Corey Wells : « Il s’agit de l’épine dorsale de Scarborough. »

 

 

 

Le corridor de la Gatineau émerge de la vallée de la rivière Don au niveau de la rue Bermondsey qui sera la « porte d’entrée Ouest » du parc Meadoway et sera raccordé au sentier de l’East Don qui mènera directement au centre-ville de Toronto. À partir de là, le corridor se dirige vers l’Est, reliant sur son chemin vers le parc urbain national de la Rouge sept rivières, 15 parcs, 13 quartiers et une future aire de plus de 200 hectares de prairies cultivées. Bien que le parc Meadoway ne soit pas encore terminé, il est désormais possible d’en parcourir une grande partie à pied ou à vélo afin de découvrir les différentes étapes de ce projet qui s’échelonnera sur sept ans. La piste entraîne les voyageurs sur une série de longues pentes douces qui montent et descendent vers les bassins versants. Une promenade à vélo sur ce sentier qui serpente entre les pylônes hydroélectriques et devant des dizaines de panneaux interdisant le fauchage, et qui abrite ce que Katie Turnbull appelle un « habitat central » devient une véritable expérience de contemplation. Néanmoins, le projet Meadoway ne se contente pas de laisser pousser l’herbe.

 

D’une pelouse à une prairie

 

Avant la création du Meadoway, le corridor de la Gatineau était généralement tondu six fois par an.

« Ce que nous devons faire est un travail assez en profondeur », explique Katie Turnbull. « Nous voyons ce projet comme un processus sur trois à cinq ans. La première année, nous avons recours à des pratiques agricoles et utilisons effectivement des machines agricoles pour retirer le gazon. »

Après avoir retiré le gazon existant grâce au fauchage ou au labourage du sol, on plante des semences d’avoine. Le but est de faire émerger les autres graines qui se trouvent dans le sol afin qu’elles puissent pousser à la place du gazon. L’avoine permet aussi aux espèces envahissantes, telles que le dompte-venin de Russie et le chardon des champs, de pousser, tout en limitant leur croissance et en facilitant leur élimination. Ces herbes seront alors fauchées, et on répétera ce processus quatre fois durant l’été jusqu’à ce que toutes les plantes envahissantes non désirées soient supprimées.

À l’automne, on sèmera des graines afin de déclencher le processus de stratification naturelle. Ceci consiste à exposer les graines à un temps froid et humide, pendant lequel le gel et le dégel feront sortir les graines de leur dormance en fissurant leur enveloppe pour leur permettre d’absorber l’humidité.

Ce processus permet aux graines de germer au printemps. « Nous utilisons divers mélanges de graines adaptés à l’humidité des sols et à l’endroit où nous les semons sur les 16 kilomètres de sentier », explique Katie Turnbull.

 

 

« Toutes les semences utilisées proviennent de pépinières locales qui nous fournissent des espèces indigènes originaires du sud de l’Ontario. Nous essayons de choisir des semences qui permettent d’augmenter la diversité des espèces végétales, améliorent la santé de l’écosystème, offrent diverses périodes de floraison du printemps à l’automne, constituent des plantes hôtes pour les pollinisateurs et les oiseaux, possèdent de longues racines pour permettre de stabiliser les sols, sont résistantes à la sécheresse et fournissent des sources de nourriture aux oiseaux en hiver. »

Des dizaines d’espèces différentes sont plantées, en fonction de l’habitat en question : prairie à papillons, prairie humide, herbes sèches, talus de hautes terres, etc. Les semences les plus utilisées sont : le barbon de Gérard, l’aster de Nouvelle-Angleterre, la monarde fistuleuse, l’œnothère, le panic érigé, la rudbeckie, le silphe perfolié, la verveine hastée, l’asclépiade commune, et bien d’autres encore.

Le TRCA passe alors à la phase de gestion adaptative et de suivi. Il surveille l’apparition d’autres espèces envahissantes, contrôle l’évolution de la prairie et effectue des semis intercalaires si nécessaire. En parallèle, la Ville de Toronto tond une zone gazonnée de 3,25 mètres le long du sentier, ainsi qu’une bande tampon de 5 mètres le long des maisons qui donnent sur le parc Meadoway. Un entretien permanent est nécessaire, car, comme l’explique Katie Turnbull, toutes les prairies ont tendance à se transformer en friche arbustive, puis en forêt.

 

Remise à l’état sauvage – un nouvel habitat avec de nombreux avantages

 

« Ce que me disent souvent les résidents lorsque je parle avec eux sur le sentier, c’est qu’ils peuvent entendre les pollinisateurs », confie Katie Turnbull. « Un grand nombre d’entre eux avaient rarement vu ce genre d’insectes ou entendu le chant des oiseaux auparavant, et tout d’un coup, ils les entendent grâce au nouvel habitat créé par cette prairie. »

C’est ce que Katie Turnbull appelle « l’optimisation des services écologiques » qui apparaît lorsque l’on accroît la biodiversité et la résilience des écosystèmes dans le corridor électrique. Grâce aux plantes de prairie plus hautes, les oiseaux, les papillons ainsi que les autres pollinisateurs y trouvent désormais refuge. Pour les espèces passant l’hiver sur place, la prairie peut les aider à traverser la saison froide. Et pour les oiseaux et papillons migrateurs, elle constitue pour eux une zone d’alimentation et de repos sur leur passage. Quant aux chevreuils et autres animaux sauvages de grande taille, ils peuvent désormais se déplacer entre les différents ravins. 

 

 

Et la couverture végétale plus importante permet aussi de filtrer l’air et donc d’atténuer la pollution. Grâce au développement du système racinaire des plantes indigènes, dont certains font plus de deux mètres de long, la terre peut également retenir davantage d’eau en ralentissant le ruissellement de l’eau et donc le risque d’inondation. La diminution de la tonte entraîne aussi une réduction des coûts d’entretien et des émissions polluantes. De plus, l’augmentation du nombre de prairies pourrait également avoir un effet rafraîchissant.

« Nous cherchons actuellement à déterminer la différence de température que génèrent une pelouse et une prairie, respectivement », explique Katie Turnbull. « Ce ne sont que des résultats préliminaires, mais il semblerait qu’il existe une différence de près de neuf degrés. »

 

 

« Pour moi, son plus grand potentiel réside dans sa connectivité », explique Nina-Marie Lister, professeure à l’école de planification urbaine et régionale de l’Université Ryerson et directrice de l’Ecological Design Lab, qui a organisé un atelier de conception pour le parc Meadoway.

« Il s’agit d’un espace qui relie différents quartiers, mais c’est aussi un espace comprenant plusieurs habitats et topographies. »

Selon Nina-Marie Lister, une prairie, contrairement à une forêt, offre un espace à ciel ouvert qui permet d’observer les oiseaux et de tirer parti de la lumière du soleil, que ce soit pour faire pousser des plantes destinées à la consommation humaine, grâce à l’agriculture urbaine, ou simplement pour se détendre. « Je dirais qu’il s’agit d’une expérience très différente de la nature », ajoute-t-elle. « D’une part, sur le plan physique, il y a l’idée de connectivité, et d’autre part, sur le plan visuel, il y a l’idée d’ouverture. Avec sa vue panoramique sur les plateaux, le parc Meadoway contraste avec les ravins qui dessinent des sortes de plis dans le paysage. »

 

Corridor industriel actif et partenariats

 

« La plupart des projets traditionnels visant à se réapproprier l’espace industriel dans le monde concernent des terrains autrefois exploités à des fins industrielles, mais dont l’activité a cessé, et qui ont été transformés en lieux publics, comme la High Line de New York », dit Corey Wells.

« Le parc Meadoway est unique en ce sens que l’espace est encore utilisé pour son objectif premier ». Corey Wells fait référence au « Programme provincial d’usage secondaire des terres » d’Hydro One, permettant que les corridors électriques soient utilisés à d’autres fins tant que leur fonction principale, celle d’acheminer l’électricité, continue d’être assurée. Il peut s’agir, par exemple, d’un stationnement construit par un promoteur près d’un lotissement existant, ou de terrains de sport aménagés par la Ville sous des pylônes électriques. Un porte-parole a fait savoir que, même si les corridors sont principalement destinés à acheminer l’électricité d’une manière sûre et fiable, Hydro One collabore volontiers avec les municipalités et les organisations locales pour trouver d’autres manières de les utiliser en toute sécurité.

« Je pense que Hydro One apprend, tout comme nous, à s’ouvrir à la possibilité d’utiliser ces espaces qui ne sont généralement pas des endroits où l’on aime passer du temps », déclare Corey Wells. Outre le fait d’éviter de planter des arbres là où ils pourraient entrer en contact avec les fils électriques, Corey Wells explique que l’emplacement des plantations et des sentiers est choisi pour faciliter l’entretien des installations électriques, et que l’aménagement d’une prairie représente le choix parfait pour favoriser l’ensemble de ces usages.

 

 

Cette phase d’apprentissage a également été vécue par un certain nombre d’agences et de groupes, dont le TRCA, Hydro One et les différents services de la Ville de Toronto, car chaque groupe, avec ses propres mandats et intérêts fondamentaux, a trouvé le moyen de travailler ensemble sur ce projet commun. 

Le Meadoway constitue également un exemple de partenariat public-privé, un concept plus courant dans les parcs des États-Unis qu’au Canada. Ce partenariat public-privé a été créé dans le cadre du Défi de la Fondation de la famille Weston, une initiative portant sur les parcs urbains, qui a permis de financer le projet pilote du sentier Scarborough Centre Butterfly. Le succès de ce premier projet de revitalisation a conduit la Fondation à s’engager à verser jusqu’à 25 millions de dollars afin de revitaliser l’ensemble des 200 hectares de parcs.

« Suite à la réaction enthousiaste du public après l’inauguration du sentier, nous avons pris conscience du potentiel d’expansion de ce projet pilote », déclare Emma Adamo, présidente de la Fondation de la famille Weston. « Le projet Meadoway a vraiment tout pour plaire : que ce soient ses avantages écologiques, les possibilités de recherche et d’éducation, sans oublier la promotion du transport actif. Il a la capacité d’avoir des effets salutaires importants sur le bien-être mental et physique des résidents de ce secteur. »

Toutefois, ce projet présente une certaine complexité si l’on considère l’étendue des consultations publiques requises à l’heure actuelle.

 

Sensibilisation du public

 

« Nous avons mis en place un comité de liaison avec le public, qui comprend un certain nombre d’organisations locales, de résidents, d’ONG, d’initiatives telles que WalkTO* et BikeTO*, et de groupes spécialisés dans la réparation de vélos à Scarborough », explique Corey Wells. «

 Il regroupe des personnes partageant les mêmes valeurs et ayant différentes idées sur la façon dont d’utiliser cet espace. Nous avons fait appel à eux dans un premier temps comme base de réflexion. » 

Étant donné le fait que les résidents connaissent bien ces endroits et savent comment ils les utilisent, leur rétroaction a joué un rôle important dans la planification des sentiers et des points de raccordement. Les plans ont donc été adaptés en conséquence avant d’être présentés au grand public pendant des journées portes ouvertes et dans des centres d’information.

Par ailleurs, le TRCA a conçu une « boîte à outils de visualisation »* présentant des simulations dynamiques et attrayantes, des expériences de réalité virtuelle et même une carte de l’ensemble du corridor d’une longueur de 7 mètres, sur laquelle les gens ont pu apposer des autocollants et des notes personnelles pendant les réunions de consultation publique.

Le TRCA s’est également adressé spécifiquement aux nouveaux Canadiens résidant dans la ville cosmopolite de Scarborough pour qu’ils donnent leur avis sur le projet Meadoway. Les élèves des écoles à proximité du projet ont aussi reçu des graines afin de se familiariser avec les espèces végétales qui ont été plantées. Toutes ces activités de sensibilisation ont permis d’obtenir l’adhésion des résidents et de faire en sorte qu’ils soient parties prenantes du projet. 

 

 

Après avoir étudié tous les commentaires reçus, les équipes de conception du projet Meadoway ont commencé à planifier les choses plus en détail : bancs, supports à vélos, poubelles, etc. Ces commentaires ont aussi servi à concevoir les intersections des sentiers, où le parc Meadoway traverse les sentiers nord-sud, les endroits pour s’asseoir ainsi que des aires de jeux, et pour aménager des jardins plus entretenus. Quant au système de signalisation, il est encore en cours de planification. Il comprendra des panneaux indiquant aux visiteurs où ils se trouvent et peuvent se rendre, mais aussi des panneaux les informant sur le patrimoine naturel et Autochtone du secteur, ainsi que sur la géomorphologie des cours d’eau traversés par le parc Meadoway. 

 

Difficultés rencontrées lors de la conception

Créer un corridor naturel continu à travers une ville dense n’est pas une mince affaire. Nina-Marie Lister indique que plus de 30 points de passage routier dans le parc Meadoway présentent un certain nombre de difficultés, non seulement pour les humains mais aussi pour la faune sauvage. « Si nous donnons la priorité aux piétons et aux créatures particulièrement vulnérables à la circulation routière, nous devons alors ralentir la circulation », explique Nina-Marie Lister.

« Si nous percevons le parc Meadoway comme une priorité, nous devons réfléchir très sérieusement à la manière de créer un espace vert viable et doté d’un accès sécuritaire pour les humains et la faune sauvage, ainsi qu’aux investissements financiers requis, et ce, au même titre que les égouts et les chemins de fer. »

Bien que la construction de tunnels sous la route ne soit pas la solution privilégiée, construire des ponts s’avère coûteux. Selon Nina Marie Lister, l’intersection du parc Meadoway avec le boulevard Crockford dans le quartier Golden Mile illustre modestement mais clairement l’une des façons de ralentir la circulation routière. Au lieu d’un passage à niveau avec des feux de signalisation, la route est « rétrécie » et l’asphalte traditionnel est remplacé par des pavés ce qui incite les automobilistes à ralentir.

 

 

L’autoroute 401, avec ses larges voies expresses et collectrices, représente peut-être le plus grand défi à relever pour assurer la continuité du parc Meadoway. Celle-ci traverse le corridor électrique juste au nord du campus de l’Université de Toronto à Scarborough, là où le corridor prend fin au niveau du parc urbain national de la Rouge. Le TRCA étudie la possibilité de faire passer les usagers de transport actif par le campus, dans le cadre du projet d’améliorations majeures prévu dans le plan directeur de l’université pour ces sentiers. Ceci comprend le sentier en épingles à cheveux qui relie le fond du ravin au campus puis la route Conlins, où des pistes cyclables protégées ont été aménagées récemment pour permettre aux cyclistes de passer au-dessus de l’autoroute.

 

S’approprier le parc

 

Le TRCA a été contacté par un certain nombre de municipalités et d’organisations répertoriant ce genre de corridors dans leur juridiction et réfléchissant à la manière de les utiliser à d’autres fins et pour d’autres usages. Néanmoins, le TRCA espère que les gens s’approprieront le parc Meadoway et que celui-ci deviendra le moteur d’autres changements sur son parcours.

« D’ici 10 à 15 ans, j’aimerais voir apparaître un réseau de sentiers interconnectés et continus d’est en ouest », espère Corey Wells. « Lorsque viendra le temps de planifier de nouveaux aménagements et d’améliorer les parcs, j’espère qu’on pensera à la manière de les relier au parc Meadoway. J’espère vraiment qu’il ressemblera aux branches d’un arbre pour l’ensemble de Scarborough. » 

 

Quant à Nina Marie Lister, elle le voit comme le « jardin pédagogique par excellence »; un jardin qui a le pouvoir d’inspirer non seulement d’autres Villes, mais aussi les résidents afin d’en faire de même dans leurs propriétés privées.

« Si la Ville et le TRCA peuvent le faire, nous pouvons tous le faire. » Pour elle, il s’agit d’une véritable pépinière, au sens littéral comme au sens figuré, pour la création de jardins naturalisés. Quant à Katie Turnbull, elle espère que le parc plaira aux gens. « J’espère qu’il s’agira d’un endroit où les résidents et le grand public viendront profiter de la nature et de la biodiversité », dit-elle. « J’espère que cela les aidera à voir qu’un autre type d’habitats est possible dans les villes. »

 

 

 

 

 

À propos de Shawn Micallef

Shawn Micallef est l’auteur de Stroll: Psychogeographic Walking Tours of Toronto* et Full Frontal TO* (nommé pour le Toronto Book Award en 2013), auteur d’une chronique hebdomadaire* pour le Toronto Star, et éditeur sénior et co-propriétaire du magazine inédpendant lauréat du Prix Jane Jacobs, Spacing*.

Shawn enseigne à l’Université de Toronto et a été boursier en journalisme canadien de 2011-2012 au Massey College de l’Université de Toronto. En 2002, en tant que résident au sein du  Canadian Film Centre’s Media Lab, il a co-fondé [murmur] le projet de documentaire filmé avec cellulaire qui s’est étendu à plus de deux douzaines de villes dans le monde. Le dernier ouvrage de Shawn s’intitule Frontier City: Toronto on the Verge of Greatness*.

 


 

Cette contribution de Shawn Micallef s’inscrit dans le cadre du projet « 10 ans ensemble dans les parcs urbains ». Cette série est réalisée avec le soutien de Dylan Reid et est illustrée grâce aux croquis de notre collègue Jake Tobin Garrett.

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