Les points clés sur les liens entre le bien-être et l’investissement dans les parcs
Découvrez les 5 points clés de notre webinaire « Des parcs et des gens en pleine santé : une conversation (pas ennuyeuse) sur l’avenir des investissements dans les parcs ». Ce webinaire fait partie de notre série intitulée « Les 7 Questions : Le futur des parcs et des lieux publics ».
Le 22 octobre, les Amis des parcs a organisé un webinaire intitulé « Des parcs et des gens en pleine santé : une conversation (pas ennuyeuse) sur l’avenir des investissements dans les parcs ». Au cours de ce webinaire ont été abordés les points clés suivants qui, nous l’espérons, inciteront les citoyens et les employés municipaux à prendre conscience du lien entre les parcs et notre bien-être.
Ce webinaire fait partie de notre série intitulée « Les 7 questions : le futur des parcs et des lieux publics ». Parmi les intervenants du webinaire figuraient Susan Holdsworth, chef du projet RECOVER de la ville d’Edmonton, Dr Robin Mazumder, neuroscientifique urbain et doctorant à l’Université de Waterloo, Caroline Magar-Bisson, responsable du développement au Québec des Amis des parcs, LaMeia Reddick, conseillère en mobilisation citoyenne.
Le webinaire a été animé par Mary Rowe, présidente et directrice générale de l’Institut urbain du Canada (IUC). Ce webinaire a été réalisé en partenariat avec l’Institut urbain du Canada.
La pérennité des parcs
Les intervenants ont évoqué la nécessité de dépasser le modèle traditionnel de financement des parcs et de se tourner vers des collaborations et des partenariats innovants. LaMeia a souligné la nécessité pour les trois niveaux de gouvernement de réduire le cloisonnement des informations et de chercher des moyens de collaborer.
Les municipalités pourraient mieux soutenir l'excellent travail des associations relatif au développement des programmes et aux activités maximisant le potentiel des parcs.
Les intervenants ont parlé des avantages de remettre en question le modèle traditionnel de gouvernance des parcs. Ils ont mentionné des initiatives comme la gestion associative des parcs, l’émission d’obligations pour financer les parcs, les fiducies foncières, la réduction ou l'élimination de certains règlements et certaines conditions relatives aux permis, réorganiser les programmes de santé publique et des parcs ou les associer, et chercher de meilleures façons de travailler ensemble.
Une perception complexe des espaces naturels
Les intervenants ont admis que la relation des gens avec les espaces naturels était parfois complexe. Les personnes Noires, Autochtones et de couleur, et les gens qui ont vécu un traumatisme, peuvent percevoir les parcs comme des lieux de détente ou d'oppression, ou parfois les deux. Les intervenants ont encouragé les membres de l’auditoire à dépasser leurs propres idées préconçues sur les espaces naturels et à tenir compte des perspectives multiples et intersectionnelles lorsqu’ils conçoivent ce genre d’espaces et en maximisent le potentiel.
Comme l'a déclaré le Dr Mazumder : « Il faut construire des lieux de qualité, les rendre accessibles et remédier aux injustices qui subsistent encore dans les espaces naturels existants. Ce qui est important n’est pas seulement de mettre ces espaces à disposition, mais aussi l’expérience associée à ces espaces. »
Le lien entre les parcs et le bien-être
Selon les intervenants, les parcs et espaces verts permettent à des gens de tous les horizons de se rencontrer, de se sentir mieux et de contribuer au tissu social.
Sue a parlé du projet RECOVER de la ville d'Edmonton qui s’est appuyé sur une étude ethnographique pour mieux comprendre la question du bien-être en ville. Grâce à cette recherche, l'équipe de RECOVER a conclu que le bien-être comporte un aspect relationnel venant des liens sociaux.
Les parcs peuvent être utilisés comme des lieux où se reconnecter : avec la terre et le sol, avec les autres, avec les abeilles et les papillons, avec son corps et soi-même, avec sa famille, ses amis et la société. Ils jouent un rôle prépondérant dans notre bien-être.
Être connecté à la terre
LaMeia a parlé de son expérience en tant que jeune femme Noire vivant en Nouvelle-Écosse.
Elle a remarqué que les liens sociaux et les liens avec la terre se dégradent lorsque des gens sont exclus de certains endroits. Selon LaMeia, il faut que les gens revendiquent ces espaces, même si ceux-ci ne semblent pas accueillir des gens comme eux. C'est la raison pour laquelle LaMeia a lancé le programme de surf de North Preston destiné aux jeunes Noirs de son quartier de North Preston situé en périphérie de Halifax.
Grâce à ce programme, LaMeia et ses partenaires espèrent encourager les jeunes à être davantage en lien avec la nature et l'océan dès leur plus jeune âge. L'un des objectifs de ce programme est de favoriser les relations sociales, le bien-être des personnes et les initiatives écologiques.
Concevoir des espaces publics pour toutes les saisons
Les parcs sont des lieux publics essentiels en toutes saisons. À l'approche de l'hiver, de nombreuses villes revoient actuellement leurs stratégies hivernales. Sue a fait remarquer qu’il était facile de concevoir un parc pour l'été. Toutefois, elle a encouragé les urbanistes à créer des parcs conçus initialement pour la période « hors saison ».
Parmi les démarches qui peuvent faire toute la différence dans l'usage, l'accès et la conception des parcs en hiver, on peut notamment citer les activités de sablage et de déneigement, l'amélioration de l'accessibilité tout au long de l'année, la création d'espaces accueillants grâce à divers types de programmes. Ces initiatives contribueront à maximiser le retour sur investissement tout au long de l'année.
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Regarder le webinaire en entier (uniquement disponible en anglais)
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