Points clés à retenir du programme “Résilience collective” des Amis des parcs

Ressource | novembre 26, 2020

Découvrez les 7 points clés de notre webinaire « Les animateurs de parc : comment mettre en œuvre dans les parcs des animations sûres organisées par les résidents tout en renforçant la résilience des citoyens ». Ce webinaire fait partie de notre série intitulée « Les 7 Questions : Le futur des parcs et des lieux publics ».

Le 10 novembre, Les Amis des parcs a organisé un webinaire intitulé « Les animateurs de parc : comment mettre en œuvre dans les parcs des animations sûres organisées par les résidents tout en renforçant la résilience des citoyens ». Ce webinaire a abordé les points clés suivants qui, nous l’espérons, inciteront les citoyens et les organisations à maximiser le potentiel de leur quartier.

Ce webinaire fait partie de notre série intitulée « Les 7 questions : le futur des parcs et des lieux publics ». Le webinaire a présenté le programme Résilience collective (en anglais seulement) des Amis des parcs. Les intervenants du webinaire étaient Reiko Ema, coordonnatrice du projet Résilience collective des Amis des parcs, Abdul Rashid Athar, animateur des parcs pour les Amis des parcs dans le quartier Flemingdon Park à Toronto, et Hanbo Jia, animatrice des parcs pour les Amis des parcs dans le quartier Agincourt-North Scarborough à Toronto. Ce webinaire a été animé par Stephanie Stanov, coordonnatrice des programmes chez les Amis des parcs.

Description du programme Résilience collective et du webinar: 

Ceux qui vivent dans des quartiers défavorisés, qui souvent s’avèrent aussi des foyers de la pandémie, craignent à juste titre de s’aventurer à l’extérieur. Par conséquent, ils sont davantage confrontés à l’isolement social et aux problèmes de santé mentale et physique qui en découlent.

Pour tenter de relever ces défis et d’inciter davantage de personnes à rester actives et à passer du temps dehors, les Amis des parcs a lancé le projet de résilience collective (en anglais seulement). Ce programme pilote vise à aider les personnes vivant dans des quartiers défavorisés à passer du temps dehors en toute sécurité pendant la pandémie.

  1. Faire de l’exercice, en toute sécurité!

    Les animateurs de parcs ont identifié des activités encourageant leurs voisins à rester actifs et à passer du temps dehors. Dans beaucoup de ces quartiers, les résidents craignent, à juste titre, de s'aventurer dehors pendant la pandémie.

    En collaboration avec des partenaires et les responsables de groupes associatifs, les animateurs de parcs ont tenté de définir les meilleurs moments et les meilleurs endroits pour mobiliser les citoyens, ainsi que des activités correspondant à leurs intérêts. Ils ont également trouvé des manières sûres pour les gens de sortir et de faire de l'activité physique.

  2. Faire le premier pas en mobilisant les citoyens

    Le projet de résilience collective repose sur un ensemble d'initiatives sociales visant à inciter les gens à sortir et à rester actifs dans leur quartier.

    Les intervenants ont souligné la nécessité de consulter les citoyens et de les faire participer à la conception initiale d'un nouveau projet ou programme collectif et de trouver des idées pour faire sortir les gens de chez eux.

    Afin de mobiliser les gens et d'accroître leur participation au programme, les intervenants ont suggéré de miser sur les réseaux personnels et professionnels, de consulter les partenaires associatifs et, si les ressources le permettent, d'organiser une séance de mobilisation citoyenne.

  3. Pour les citoyens, par les citoyens

    Lorsque l’on cherche à mettre en place un projet, il est important de comprendre les intérêts, les besoins et les valeurs des personnes que l’on tente de mobiliser.

    Chaque groupe de citoyens est différent et il n’est pas toujours facile de trouver une idée, surtout avec un délai court!

    Parler avec les gens permet de trouver des idées correspondant à leurs besoins. Si les gens n’ont pas l’habitude d’aller se promener dans leur quartier, organiser une activité de marche ne sera peut-être pas la meilleure idée.

  4. Établir de bonnes relations

    Les intervenants ont indiqué que l’établissement de relations était un aspect clé du projet de résilience collective. Au départ, les animateurs communautaires peuvent avoir recours à leurs réseaux personnels, aux événements et organisations communautaires pour identifier les responsables et les partenaires dans le quartier concerné.

    Il faut consacrer le temps et les efforts nécessaires pour créer des liens avec les citoyens, les responsables et les organismes visés. Il s'agit de développer et cultiver son réseau et maintenir le contact!

  5. Un programme structuré pour les responsables de groupes communautaires

    Un autre aspect clé du projet Résilience Collective est l’ «Initiative destinée aux responsables de groupe ». Cette initiative permet aux animateurs communautaires de mobiliser les responsables de groupe afin d’orienter les activités de sensibilisation.

    Les intervenants ont parlé de l'importance de renforcer les capacités des responsables de groupe, de leur donner le sentiment d’être partie prenante du projet et de leur offrir un incitatif ou de les rémunérer pour leur participation.

    La création d'un concours hebdomadaire de distance à pied a encouragé davantage de personnes à participer au Programme de marche d'Abdul. De même, les compensations financières ont permis de mobiliser les responsables de groupe dans le quartier de Hanbo et de les motiver à faire participer leurs réseaux.

  6. Miser sur la technologie

    Les intervenants ont souligné l'importance d’exploiter la technologie et les plateformes de communication. Là encore, en sondant les habitudes des gens, on peut déterminer les réseaux sociaux ou les plateformes qu’ils utilisent déjà pour communiquer. Les résidents du quartier d'Abdul utilisaient principalement WhatsApp, tandis que ceux du quartier de Hanbo se servaient de WeChat.

    Dans le cadre du programme de marche d’Abdul, les responsables de groupe ont encouragé les résidents à télécharger une application podomètre permettant de faire le suivi de manière ludique des distances qu’ils parcouraient chaque semaine.

    En outre, les animateurs communautaires ont invité les participants à prendre des photos et des vidéos. Ils ont aussi consigné le nombre de participants, le nombre d'heures dédiées au programme et la distance parcourue pour le projet d'Abdul. Ces initiatives permettent aux animateurs des parcs de rendre des comptes et de contribuer à la pérennité du programme.

  7. Des programmes pour l'hiver

    Le projet de résilience collective a été prolongé jusqu'à l'hiver 2021.

    Dans le cadre du processus de planification actuel, les intervenants ont parlé des difficultés à mettre en œuvre des programmes d’hiver pendant la pandémie : intempéries, largeur restreinte des trottoirs, fermeture des toilettes et sentiers mal entretenus dans les parcs. En outre, de nombreuses activités hivernales auxquelles la ville apporte son soutien, comme les feux de camp en plein air requérant un permis et les patinoires, ont été annulées ou grandement limitées.

    Selon les intervenants, il faut trouver des idées de projets au niveau local et collaborer avec les responsables de groupe pour comprendre les préférences des gens, relayer les informations aux partenaires municipaux adéquats et voir si certains projets d'été peuvent être adaptés pour l'hiver. Ils ont aussi parlé de la possibilité de tester ces idées auprès d’un petit groupe de personnes, en respectant les directives de santé publique. Alors, qui est motivé pour commencer à pratiquer le tai-chi en tenue de neige?

     

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    Ce webinaire a été financé dans le cadre du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada.