Itinérance, parcs et COVID-19: passer du déplacement à l’inclusion

Nakuset, directrice générale du Refuge pour femmes autochtones de Montréal, est une crie de Lac la Ronge, en Saskatchewan. Elle a trois beaux garçons, Kistin, Mahkisis et Mahihkan. Elle a été adoptée par une famille juive à Montréal et s’appuie sur son expérience d’adopté dans son travail de défense des droits des enfants Autochtones pris en charge. Nakuset a créé, produit et animé la série télévisée Indigenous Power, elle a été élue « Femme de l’année 2014 » par le Conseil des femmes de Montréal et elle est chroniqueuse autochtone pour MaTV CityLife. Nakuset a été présenté dans Real Talk on Race, la série primée de CBC. En 2017, elle a été sélectionnée par la série CKX City en tant que conférencière/perturbatrice de quart en raison du travail qu’elle fait pour changer le statu quo pour les femmes autochtones urbaines. En novembre 2017, elle était conférencière pour TEDxMontrealWomen.En 2018, elle a témoigné pendant 3 jours à la Commission Viens, une enquête publique sur la discrimination envers les Autochtones du Québec. Elle a témoigné en juin 2018 lors de l’enquête MMIW à Calgary. En février 2019, elle a présenté au WE Day. Elle a récemment figuré dans l’« interview de la fin de 2010 pour Global » pour discuter du travail de la dernière décennie avec la communauté autochtone urbaine. Elle est honorée d’être le fer de lance et de diriger le projet du square Cabot depuis sa création et de cofonder Résilience Montréal. Elle se consacre à l’amélioration de la vie des Autochtones vivant en milieu urbain.

Matthew Huxley est un Autochtone sans statut qui a passé la majeure partie de sa vie, dès son plus jeune âge, dans « le système ». Matthew a également passé 20 à 22 ans dans la rue à lutter pour vivre. Il attend un logement mais en attendant, il loge chez un ami.

Matthew voulait faire partie du groupe People With Lived Experience (PWLE) à Toronto Alliance to End Homelessness pour se lever et essayer de faire entendre sa voix dans la foule afin qu’il puisse s’exprimer sur les problèmes liés à la pauvreté. Matthew croit que PWLE doit avoir une voix et sera éventuellement impliqué dans la résolution de l’objectif général de mettre fin à l’itinérance et à la pauvreté.

Pendant la COVID-19, Matthew était un expert sur le rapport de la Fondation Maytree Engaging lived and living expertise in COVID-19 recovery planning. En travaillant en étroite collaboration avec son réseau d’amis et de pairs vivant dans des campements de parcs, il apporte des informations critiques sur les expériences des personnes réfugiées dans les parcs pendant la pandémie.

Adri Stark se spécialise dans la recherche et les politiques pour les Amis des parcs, et corédige le Rapport annuel sur les parcs urbains du Canada. Elle mène des recherches sur les campements et a corédigé des rapports sur l’effet social des parcs, et les facteurs suscitant un sentiment d’appartenance dans l’espace public. Titulaire d’une maîtrise en géographie humaine de l’Université de Toronto, elle a écrit une thèse sur l’utilisation de l’espace public comme lieu de travail par les recycleurs informels (aussi appelés « valoristes » au Québec). Elle poursuit son doctorat en urbanisme, politiques et design urbain à l’Université McGill, se penchant sur les réponses politiques municipales concernant les campements.